Carte(s) Blanche(s) à Marie Mercadal et Guillaume Bautista
Note Intention ...
Le contemporain est celui qui perçoit l’obscurité de son temps comme une affaire qui le regarde et qui n’a de cesse de l’interpeller ..
G.Agamben
Marie Mercadal et Guillaume Bautista sont deux artistes pluriels. Guillaume Bautista est plasticien de formation et s’est ensuite orienté vers les Multimédias et la projection sur tout types de support. Marie Mercadal est trapéziste professionnelle avec une formation en tant que danseuse, et une ouverture vers le théâtre via la formation au Groupe Merci, la cie Matamalam et les diverses créations qu’elle nourrie.
Ensemble, ils aiment se questionner, et créer de différentes formes d’installations associant le corps et la projection d’image, en lien avec de différents espaces .
Ils aiment chercher, improviser, et se retrouver ensemble dans de la création en toute fluidité.
En 2021, ils sont soutenu par le réseau Travesia pour une recherche autour des liens entre la pratique physique et la guérison, ils s’ouvrent par ce biais à un nouveau chant d’expérimentation à la frontière les liens entre les pratiques et savoirs autochtones et les neuro-sciences.
En septembre-octobre 2023, ils se sont envolé à Oulan Bator et à Karakorum en Mongolie pour un projet cirque danse et arts numérique, pour un projet en partenariat avec l’Alliance Française d’Oulan Bator dans lequel ils ont été lauréat des Industries culturelles et créatives de l’institut Français. Là bas , ils rencontrent le calligraphe Tamir Samandbadraa et travaille avec lui autour d’une carte blanche associant leur 3 arts . Dans la capitale, ils œuvrent auprès des élèves de l’école de cirque nationale et des compagnies de cirque nationaux.
En Février 2024, ils s’envolent en Macedoine pour un projet avec l’AF de Skopje et de Tetovo, autour d’un projet sur les apprentissages de l’écriture via l’investissement du corps et des arts associès.
Passionnés de la formes en adéquation avec le fond, leurs parcours à l’international leur a permis à tout les deux de rencontrer des cultures différentes de l’occident. C’est ainsi qu’ils questionnent nos fondamentaux sociaux, allant de patrimoines culturels traductionnels à notre propre culture contemporaine
Les recherches ont commencé en Islande à Egilsstaðir, puis en Turquie, à Madagascar et en Afrique de l’Ouest. Chaque territoire a aussi ouvert des portes physiques, sensorielles et intellectuelles ainsi que des prises de vues à la caméra.
De 2016 à 2020, les deux artistes se sont associés pour créer des installations dans de différents contextes dans l’espace public comme en salle. Sous le nom de “Commande(s)”, cette création sous forme de carte Blanche et de laboratoire transversal adapté à tout types d’espaces.
Les questionnements de départ sont les liens et les contrastes entre les hommes et son environnement (social, naturel et culturel) et l’usage du corps et de l’écrit dans notre société.
Ils questionnent en parallèle notre civilisation, notre présent, les différences culturelles ainsi que les différentes formes d’expressions et d’existence que chacun va tenter d’adopter pour s’adapter au présent.
Partenaires :
Mairie de Toulouse dans le cadre des expérimentations culturellesL’institut Français Paris - 2025-26
Alliance Française Oulan Bator 2023-26
Centre « Erdenesiin Khuree » à Karakorum Mongolie 2023-26
Centre Social MOntsarrat Carcassonne 2024-2023-2022-2021
La Grainerie de Toulouse 2020-2019
Mairie de Toulouse dans le cadre de Ville et Handicap 2019-20
Espace Wangari Paris 2018
MMF, centre culturel Egilsstaðir 2017
Espace Catsatrophe, Bruxelles 2017
Amis du Cinoche Carcassonne 2020
https://www.lindependant.fr/2020/07/29/carcassonne-le-cinema-sallie-au-cirque-et-a-la-danse-au-viguier-et-a-saint-jacques-8999270.php